SOIRÉE REMERCIEMENTS par l'ASSOCIATION ASSOCIATION MUSIQUES PLURIELLES
Après avoir assisté à une répétition de l'orchestre, nous avons été reçus autour d'un verre ...
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TRAVERSÉE du TOMBOLO
BALADE en MER, VISITE DES ILETS du ROBERT
ECHANGES autour des valeurs de la SOLIDARITÉ avec les ELEVES en classe de musique du COLLEGE ROBERT 3
Un conférence a été organisée par Madame GOMEZ, professeur de musique et membre de l'association AMP.
Nous avons présenté notre association, son fonctionnement, ses adhérents, expliqué nos actions, nos motivations...
Sans aucun répit, parents et élèves ont échangé avec nous sans aucune censure. D'ailleurs, Le sujet pécunier a été évoqué très naturellement par les enfants, nous avons expliqué l'esprit du bénévolat.
Mazurka martiniquaise
KARISKO NOUS POSE UN LAPIN...
Ce mardi matin tôt, nous avons rendez vous avec le président de Karisko à son adresse de Fort de France.
Déception à notre arrivée, on ne trouve pas de local à l'adresse indiquée, on ne parvient à joindre le président.
Depuis aucune nouvelle malgré nos tentatives répétées de rétablir le contact
Heureusement notre prochain rendez vous avec l’association AMP se passera bien.
KARISKO sur l'ilet RAMIERS : UNE RENCONTRE AU SOMMET(de l'ilet)
KARISKO sur l’ilet Ramiers
Le projet de Karisko vise à créer les conditions d’une appropriation par les martiniquais d’une filiation à l’histoire amérindienne de la Martinique.
Trois niveaux d’actions sont envisagés par Karisko :
Faire revenir l’histoire amérindienne au présent à travers des manifestations culturelles et sportives populaires, des actes symboliques, une familiarisation avec des mots du vocabulaire amérindien.
A peine arrivés sur l’ilet, baie des Flamands ( populairement citée comme baie de Fort de France), on nous invite à participer à « Pirate des Caraibes » ambiance festive, ou nos hôtes souhaitent que nous participions à une reconstitution historique contant l’histoire politique et économique de l’ilet et par delà l’histoire de Fort de France pour mieux appréhender les enjeux culturels et historiques.
Les échanges avec les membres de l’association Karisko ont été nombreux et ont permis de se connaitre mutuellement. Notre séjour sur l’ilet a été écourté dû aux mauvaises conditions météorologiques.
UNE ANECDOTE qui FINIT BIEN
Isabelle, nouvelle adhérente à ES participe à la mission Martinique, est une professionnelle de la photo. Nous en profitons pour lui demander des clichés des instants forts du séjour.
Malheureusement, son appareil photo est tombé sur l’objectif le rendant inutilisable.
Edouard l’emmène chez un professionnel des appareils photographiques…«C’est sans équivoque, il n y a rien à faire, il faut envoyer l’appareil photo en métropole, et rien n’est sûr! »
Idée: et si on passait voir Ecomobil et son Repair café, les petits malins du recyclage.
Un des réparateurs est là, jette un coup d’oeil, bricole un peu sur l’appareil et l’objectif est de nouveau fonctionnel.
Pour le passage en caisse, même prix que les habitants du quartier 10 euros dont 5 de diagnostic.
RENCONTRES et ECHANGES avec l'ASSOCIATION MUSIQUES PLURIELLES (AMP)
L’association a pour vocation de développer les musiques d`ensemble et la pratique d`instruments peu fréquents en Martinique (comme les cuivres) , afin d`offrir de nouvelles perspectives aux jeunes de l’ile et en particulier du collège Robert 3, classé zone d’éducation prioritaire (ZEP).
Nous avons rencontré madame Gomez, professeur de musique au Robert 3 qui gère depuis plusieurs années cette association; toujours enthousiaste, elle explique le développement de la musique au sein du collège ainsi que ses succès.
Les cours de musique se éroulaient à la maison commune gérée par l’association Pass Poto (mission 2016), un bel exemple de partage et d’échanges. Faute de place, le collège a accepté de mettre une salle à leur disposition.
Les valeurs portées par madame Gomez sont les mêmes que celles de JC231(association sportive avec laquelle nous avions travaillé en 2017) ainsi que celles des autres associations partenaires : des valeurs de travail individuel, de travail en groupe, d’entraide entre les ainées et les plus jeunes. Echanges et solidarité.
Nous avons été invité à un concert donné par les élèves ayant intégré la structure il y a seulement un an et demi, nous avons été ébahis par la qualité musicale.
Comme nous a expliqué un des parents présent (hélas peu de présents par rapport aux nombres d’enfants) maintenant mon fils va aux cours supplémentaires de musique au lieu de trainer et il a même fait des progrès à l’école et dans sa façon de parler….
RENCONTRE avec ASSOCIATION PAPA TAMBOU MATINIK
Le président, monsieur Jean Michel Lisima, homme à multiples talents, est connu comme:
- musicien du tambour Bèlè, membranophone de l'arc caribéen,
- tonnelier réalisant fûts et tonneaux, pour le rhum par exemple, fabricant de tambour Bèlè
- tanneur de peaux, installateur de peau de cabri ou de mouton en choisissant au mieux la peau pour la qualité de l’instrument.
Une matinée des plus intéressantes avec de nombreux échanges, cet homme a le projet de rénover un espace destiné à recevoir tous les publics et transmettre les savoirs des anciens et à faire naître de nouvelles vocations parmi les jeunes de l’île.
Il vous explique comment fabriquer le tambour bèlè qui peut être nommé tabou, déjanté ou diouba (instrument créé par les esclaves et au départ interdit par les maitres).
L’instrument est un ouvrage précis qui répond à certaines règles, le président de Papa Tambou en fait la démonstration dans son futur espace d’échanges en nous montrant et faisant circuler les matières premières pour en apprécier la qualité, nous montre son savoir faire à la réalisation d’un tambour ce que nomme le factè tanbou (le savoir faire du facteur) tout en concluant qu’il faut au moins 2 jours de réalisation, les nombreux outils prennent vie entre ses mains pour avancer, devant nos yeux, la réalisation d’un fût.
Il poursuit par la démonstration du recyclage.
Les tambours qu’il réalise proviennent du recyclage : ce sont des objets recyclés à partir des fûts ou tonneaux dans lesquels a maturé le rhum. Le facteur (fabriquant de tonneau) se procure des tonneaux éclatés qui deviennent des lattes (ou douelles). Celles-ci seront assemblées pour donner naissance à un tambour.
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Sa formation de tanneur lui permet de préparer les peaux recouvrant le tambour bèlè ou de les choisir. La sonorité de l'instrument varie en fonction du choix de la peau. Et devant nous, il nous fait une démonstration.
Pour terminer, nous avons été invité à une présentation musicale du tambour Bèlé suivi d’une initiation aux rythmes.
Merci à Papa Tambou Matinik, bravo à son énergie et son sens du partage avec les gens de passage que nous sommes.